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Nucléaire en France et en Europe (en chiffre)

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Évolution de la part du nucléaire en Europe


L’Union européenne compte aujourd’hui 100 réacteurs en activité dans 12 États membres (Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Pays-Bas, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède) représentant une puissance totale de près de 100 GWe.

Des projets de construction sont envisagés dans 9 États membres, certains étant en cours de construction ou en phase de démarrage en Finlande, en France, en Slovaquie, en Hongrie ou bien au Royaume-Uni avec Hinkley Point. Par ailleurs, d’autres pays ont envisagé des constructions, notamment en Bulgarie, en République Tchèque, en Lituanie, en Pologne, en Roumanie ou aux Pays-Bas.

De son côté, l’Allemagne a fermé ses trois derniers réacteurs nucléaires en avril 2023 tandis que la Belgique a décidé de prolonger pour dix ans deux de ses réacteurs qui auraient dû être arrêtés en 2025.

L’Union européenne est actuellement l’une des trois grandes économies (avec le Canada et le Brésil) qui produit plus de la moitié de son électricité à partir de sources d’énergie à faible intensité de carbone, dont presque la moitié provient de l’énergie nucléaire (En 2022 (EU-27), on note 60,75% d’électricité décarbonée produite au sein de l’Union européenne dont 22,1% de nucléaire et 38,52% de renouvelables).

Le saviez-vous : 41 % des Français pensent que le nucléaire est un secteur qui crée des emplois en France

Situation nucléaire en France


Les 18 centrales nucléaires actuellement en fonctionnement en France ont été globalement construites sur le même mode. Tous les réacteurs utilisent la même technologie, dans laquelle de l’eau sous pression sert à transporter la chaleur produite par les réactions nucléaires.

Les centrales nucléaires regroupent un total de 56 réacteurs dont 32 produisent chacun une puissance électrique de 900 MWe, 20 réacteurs de 1300 MWe, tandis que les quatre derniers délivrent 1450 MWe.

Un 57ème réacteur est à ce jour en construction à Flamanville, dans la Manche. De type EPR (Evolutionary Pressurised water Reactor), il développera une puissance électrique de l’ordre de 1600 MWe.

En 2022, ces installations ont contribué à près de 63% de l’électricité produite en France.

En février 2022, le Président de la République, Emmanuel Macron, a exprimé son souhait que soit lancé un nouveau programme de construction de 6 réacteurs de type EPR2 en France et que des études soient engagées pour la construction de 8 réacteurs EPR2 additionnels. Il a également souhaité que des réacteurs innovants, dont les petits réacteurs modulaires (SMR), puissent émerger avec l’objectif d’un premier prototype à l’horizon 2030 et ceci à travers un soutien au projet de SMR Nuward porté par EDF.

La loi du 22 juin 2023 relative à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes facilitera les procédures administratives pour accélérer la construction de nouveaux réacteurs.

L’industrie du nucléaire recrute ? Oui, et le cabinet de recrutement spécialisé dans le nucléaire est prêt à recevoir vos CV.

Nucléaire français en chiffre

Une particularité française est la standardisation du parc : les 56 réacteurs REP utilisent tous la même technologie et sont techniquement proches. Ils sont implantés sur 18 sites de centrales nucléaires, chaque centrale comportant de 2 à 6 réacteurs (ou « tranche »).​

Les réacteurs sont classés selon leur modèle – on parle de palier – et selon la puissance électrique qu’ils fournissent : 900 mégawatt électrique (MWe), 1300 MWe et 1450 MWe.

En France, il y a (chiffre) :
 

  • Il y a 32 réacteurs de 900 MWe : 4 réacteurs du palier CP0 (4 à Bugey), et 28 réacteurs du palier CPY (4 à Tricastin, 6 à Gravelines, 4 à Dampierre, 4 à Blayais, 4 à Chinon, 4 à Cruas et 2 à Saint-Laurent).
     
  • Les 20 réacteurs de 1 300 MWe se subdivisent en deux paliers : le palier P4 avec 8 réacteurs (4 à Paluel, 2 à Saint-Alban et 2 à Flamanville) et le palier P’4 avec 12 réacteurs (2 à Belleville sur Loire, 4 à Cattenom, 2 à Golfech, 2 à Nogent sur Seine et 2 à Penly).
     
  • Les réacteurs de 1 450 MWe sont au nombre de 4, du palier N4 (2 à Chooz et 2 à Civaux)

Nucléaire : la filière de l’emploi ! 

Le secteur nucléaire occupe une place de choix dans l’industrie française, se positionnant en troisième position après les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile.

En France, le domaine nucléaire englobe plus de 3 000 entreprises établies dans différentes régions, allant des PME aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) en passant par des grands Groupes comme Altrad, Framatome, Orano.

Cet important secteur industriel contribue de manière significative à l’emploi en France, représentant 6,7 % de l’ensemble des emplois industriels dans le pays.

Chaque année, le secteur nucléaire génère entre 5 000 et 6 000 recrutements, couvrant un large éventail de profils, allant des titulaires de diplômes Bac/Bac Pro aux diplômés Bac + 5 et au-delà.

Ce secteur offre une multitude de métiers passionnants, allant des postes de soudeurs, chaudronniers et électriciens industriels aux ingénieurs spécialisés en sûreté, logisticiens et data scientists, entre autres.

En outre, le secteur nucléaire s’engage fortement en faveur de l’alternance et de l’insertion des jeunes, en collaborant étroitement avec des écoles de formation et d’autres structures éducatives.

La reconquête industrielle de la France passera en grande partie par sa filière nucléaire. C’est en tout cas la vision des pouvoirs publics, alors que six nouveaux réacteurs doivent être mis en chantier et qu’il va falloir prolonger la durée de vie du parc existant.

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