Métallurgie, plasturgie, agroalimentaire : où sont vraiment les candidats en 2026 ?
« Il n’y a plus de candidats ». Cette phrase revient en boucle dans la métallurgie, la plasturgie et l’agroalimentaire. Pourtant, en 2026, les talents n’ont pas disparu. Ils ont changé d’endroit, de comportement et surtout… d’attentes.
Chez Cover RH, nous accompagnons chaque année des industriels confrontés à des pénuries chroniques. La réalité est plus nuancée : les candidats existent, mais ils ne postulent plus comme avant. Cet article décrypte où sont vraiment les candidats en 2026, pourquoi ils échappent aux canaux classiques et comment les entreprises peuvent à nouveau les attirer.
- Pourquoi les industries peinent à recruter
- Métallurgie : des candidats discrets mais qualifiés
- Plasturgie : des profils techniques invisibles
- Agroalimentaire : des talents locaux mais exigeants
- Où sont vraiment les candidats en 2026 ?
- Comment aller les chercher efficacement
- Conclusion
Pourquoi les industries peinent à recruter en 2026
La difficulté de recrutement n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée avec :
- le vieillissement des effectifs industriels,
- la désindustrialisation passée et le manque d’attractivité historique,
- des conditions de travail parfois exigeantes,
- une concurrence accrue entre entreprises sur les mêmes bassins d’emploi.
Métallurgie : des candidats qualifiés… mais silencieux
En métallurgie, les profils existent : soudeurs, chaudronniers, techniciens de maintenance, conducteurs de lignes, chefs d’équipe. Le paradoxe ? Ils postulent très peu.
En poste, souvent depuis plusieurs années, parfois usés mais compétents.
Méfiance vis-à-vis des annonces, peur de perdre une stabilité acquise.
Ces candidats sont majoritairement passifs. Ils changent seulement si le projet est clair, humain et crédible. Ils privilégient :
- la proximité géographique,
- la stabilité des équipes,
- un management terrain,
- la reconnaissance du savoir-faire.
Plasturgie : des profils techniques devenus invisibles
La plasturgie souffre d’un déficit d’image, alors même que les métiers ont évolué (automatisation, qualité, innovation matériaux).
Les candidats sont souvent :
- issus de PME locales,
- polyvalents,
- peu présents sur les jobboards,
- très sollicités en direct.
Agroalimentaire : des candidats locaux mais ultra-sélectifs
L’agroalimentaire reste l’un des premiers employeurs industriels en France. Les candidats sont là, mais ils ont appris à comparer.
Stabilité, horaires connus, ambiance d’équipe, site à taille humaine.
Turnover permanent, horaires flous, management distant, promesses non tenues.
En 2026, les candidats agroalimentaires privilégient :
- les entreprises connues localement,
- les circuits courts de décision,
- la sécurité et la prévisibilité.
Où sont vraiment les candidats en 2026 ?
La réponse est simple : ils sont là où les recruteurs ne regardent plus.
- En poste, mais ouverts à la discussion.
- Sur le terrain, pas sur LinkedIn.
- Dans des PME voisines, parfois concurrentes.
- Dans des réseaux informels (anciens collègues, fournisseurs, sous-traitants).
Comment aller chercher les candidats efficacement
Les entreprises qui recrutent encore en 2026 ont changé de méthode :
- discours transparent sur les contraintes réelles,
- approche directe et humaine,
- valorisation du quotidien plutôt que du titre,
- implication des managers terrain dès le départ.
C’est précisément l’approche défendue par Cover RH – recrutement industriel, avec un travail de sourcing ciblé et une évaluation du terrain avant le CV.
Si vos annonces ne génèrent plus de candidatures, ce n’est pas un hasard. Les candidats sont là, mais ils attendent autre chose.
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Conclusion
En 2026, la pénurie de candidats industriels est avant tout une pénurie de méthode. Les talents existent, mais ils ne se déplacent plus pour des promesses floues.
Métallurgie, plasturgie, agroalimentaire : les entreprises qui réussiront seront celles qui iront là où sont vraiment les candidats, avec un discours honnête, terrain et humain.