La rentrée est passée chez Cover RH 🍂✨ Et si c’était le bon moment de répondre à vos besoins de recrutements urgents et pénuriques ? Devis 24 H

Demander un devis
Fiche métier — Automatisme & Industrie 4.0

Automaticien / Automaticienne

L’automaticien conçoit, programme et met au point les systèmes d’automatisation des machines et lignes de production. À l’interface de l’ingénierie mécanique, de l’électronique et de l’informatique industrielle, il contribue directement à la performance, à la sécurité et à la qualité des opérations.

Rôle et définition du poste

L’automaticien développe des solutions d’automatisation (API/PLC, IHM/SCADA, variateurs, bus de terrain) permettant de piloter des équipements industriels. Il intervient tout au long du cycle de vie : étude fonctionnelle, programmation, tests, mise en service, documentation et support. Son action est clé dans les projets d’industrie 4.0 (supervision, traçabilité, data, maintenance prédictive).

Le poste peut être orienté conception BE, mise en service ou support process, selon la taille et la maturité industrielle de l’entreprise.

Objectif : rendre les systèmes plus fiables, flexibles et sécurisés en automatisant la production, tout en améliorant l’OEE/TRS et la qualité.

Les missions principales

  • Analyser le besoin et rédiger l’analyse fonctionnelle / cahier des charges d’automatisme.
  • Programmer les automates (Siemens S7/TIA Portal, Schneider EcoStruxure, Rockwell/Allen-Bradley, Beckhoff, Omron).
  • Développer les IHM/SCADA (WinCC, FactoryTalk, Citect, PcVue, Ignition, Aveva System Platform).
  • Configurer les réseaux et bus industriels (Profinet, Profibus, EtherCAT, Modbus TCP/RTU, CANopen, Ethernet/IP).
  • Intégrer la sécurité machine (PL, SIL, capteurs, barrières, arrêts d’urgence) et respecter les normes AFNOR / ISO.
  • Procéder aux tests FAT/SAT, à la mise en service sur site, au réglage et à l’optimisation des cycles.
  • Former les équipes de production et de maintenance, rédiger les manuels et plans de prévention.
  • Participer aux plans d’amélioration continue (Lean, 5S, SMED) en lien avec la qualité et la production.

Selon les projets, l’automaticien peut aussi interfacer l’automatisme avec le MES/ERP, la traçabilité et des solutions de data-viz pour le suivi de performance.

Compétences techniques et qualités attendues

Le métier exige polyvalence technique, rigueur documentaire et sens du terrain.

  • Programmation PLC (ladder, SFC, ST, FBD), mise au point variateurs/servo-drives, motion control.
  • Connaissances en électrotechnique, instrumentation, pneumatique/hydraulique et lecture de schémas.
  • Communication industrielle, cybersécurité de base, supervision (SCADA) et bases de données.
  • Culture sécurité machine, normes ISO 13849, IEC 62061 et directives machines (Syntec-Ingénierie).
  • Capacité à diagnostiquer rapidement, sens du service client, pédagogie.
Soft skills essentiels :
  • Autonomie sur site et gestion des imprévus.
  • Clarté de communication avec production / maintenance.
  • Esprit d’équipe avec BE, méthodes et qualité.
  • Orientation résultats et amélioration continue.

Formation et parcours

Le poste est accessible dès Bac+2/3 (BTS CIRA, Électrotechnique, ATI ; BUT GEII ; Licence pro Automatismes & Informatique Industrielle). Les postes d’expertise et de lead technique requièrent souvent un Bac+5 (ingénieur en automatisme, mécatronique, informatique industrielle).

Références utiles : ONISEP (parcours et diplômes) et Apec (tendances emploi).

Secteurs et types d’employeurs

L’automaticien intervient partout où l’automatisation crée de la valeur :

  • Agroalimentaire : lignes de conditionnement, process, CIP (secteur Agro).
  • Mécanique / machines spéciales : robotique, convoyage, assemblage (Mécanique).
  • Énergie & HVAC : supervision utilités, GTB/GTC (Énergie).
  • Pharmaceutique / chimie : traçabilité, conformité GxP (Pharmaceutique).
  • Électronique / semi-conducteurs : salles blanches, équipements de process (Électronique).

Il peut évoluer en constructeur de machines, intégrateur, société d’ingénierie, ou service méthodes/industrialisation d’un site de production.

Lien métier recommandé

L’automatisme travaille en étroite relation avec le management des ateliers. Pour une vision complète du flux et des KPI, voir la fiche Responsable de Production (planification, TRS, amélioration continue) — les deux rôles sont hautement complémentaires.

Évolution et perspectives

Avec l’expérience, un automaticien peut devenir :

  • Référent automatisme / lead mise en service multi-sites.
  • Ingénieur mécatronique ou architecte systèmes.
  • Chef de projet automatisme / robotique, responsable BE automatisme.
  • Responsable industrialisation / méthodes (intégration MES, data, IIoT).

Les projets de digitalisation (MES, IoT, jumeaux numériques) et de sobriété énergétique renforcent la demande de profils automatisme/data.

Rémunération

Selon l’expérience, le secteur et la mobilité :

  • Débutant : 32 000 € à 40 000 € bruts/an.
  • Confirmé : 42 000 € à 55 000 €.
  • Senior / lead mise en service : 58 000 € à 70 000 €+ (variable possible selon déplacements).

Les niveaux sont généralement plus élevés sur des contextes réglementés (pharma, nucléaire) ou à forte technicité (robotique, semi-conducteurs) — sources : Apec, France Industrie.

Pourquoi recruter un automaticien avec Cover RH

Cover RH accompagne les industriels, intégrateurs et fabricants de machines dans leurs recrutements d’automaticiens, ingénieurs mise en service et chefs de projet automation. Nos consultants comprennent les contraintes d’atelier (sécurité, cadence, qualité) et les enjeux d’architecture (PLC-SCADA, réseaux, motion).

Nous intervenons sur des postes terrain et BE, du design d’architecture au démarrage site, avec une approche directe et confidentielle. Maillage renforcé avec les métiers connexes : mécatronique, ingénieur d’application, responsable BE.

Vous recrutez un automaticien / une automaticienne ? Contactez un consultant Cover RH ou explorez nos autres fiches de poste. Pour cadrer votre besoin, utilisez notre générateur de fiche de poste.

Bonnes pratiques & conformité

Les projets d’automatisme exigent une documentation complète (analyses fonctionnelles, schémas, programmes commentés, PV FAT/SAT), une traçabilité des versions et une prise en compte de la cybersécurité OT. Les référentiels utiles : AFNOR (ISO 13849, IEC 62061), Syntec-Ingénierie (bonnes pratiques d’ingénierie).

FAQ — Automaticien (sélection)

Quelle différence entre automaticien et électrotechnicien ?

L’électrotechnicien se concentre sur l’installation électrique, le câblage et la distribution d’énergie. L’automaticien développe la logique et la supervision qui pilotent les équipements (PLC, IHM, réseaux).

Quels environnements logiciels sont les plus demandés ?

  • Siemens TIA Portal / WinCC, Schneider EcoStruxure / Citect, Rockwell Studio 5000 / FactoryTalk, Beckhoff TwinCAT, PcVue, Ignition.

Déplacements et horaires ?

En mise en service, prévoir des périodes en 2x8/3x8 et déplacements France/Europe selon les chantiers. En BE, le travail est davantage sédentaire, avec essais plateforme et FAT clients.

En résumé

L’automaticien est un acteur clé de la compétitivité industrielle : il transforme les équipements en systèmes intelligents, sûrs et performants. En lien étroit avec la production, la qualité et les méthodes, il accélère la transformation vers l’industrie 4.0. Avec Cover RH, vous sécurisez le recrutement de talents automation capables de livrer vite, bien et en toute sécurité.

Retour en haut