Rôle et définition du poste
L’ingénieur CND intervient sur des équipements où la sécurité et la conformité sont essentielles : aéronautique, nucléaire, énergie, métallurgie, pétrochimie ou ferroviaire. Il développe les procédés de contrôle, rédige les gammes de contrôle et encadre les opérateurs. Il veille à la conformité des inspections selon les normes AFNOR / ISO et les référentiels spécifiques (EN 4179, ISO 9712, ASME).
Ce poste associe rigueur scientifique, maîtrise des technologies de contrôle et connaissance approfondie des matériaux. Il s’inscrit dans une logique de prévention des risques et d’amélioration continue.
Les missions principales
- Développer et qualifier les procédés de contrôle non destructif (ultrasons, ressuage, radiographie, magnétoscopie, courants de Foucault, thermographie, etc.).
- Rédiger les modes opératoires, fiches techniques et instructions de contrôle.
- Former et encadrer les techniciens et opérateurs CND sur site ou en atelier.
- Assurer la conformité aux normes réglementaires et exigences clients (EN, ISO, ASME, RCC-M, NAS 410).
- Analyser les résultats de contrôle et proposer des actions correctives ou préventives.
- Participer aux audits qualité et à la certification des procédés.
- Collaborer avec les services production, qualité, maintenance et inspection.
- Assurer la veille technologique sur les nouvelles techniques d’inspection.
Il peut aussi intervenir dans les phases de conception pour définir les zones critiques à inspecter et anticiper les contraintes de fabrication.
Compétences techniques et qualités requises
Ce métier requiert des compétences techniques pointues et une rigueur absolue dans l’application des normes.
- Maîtrise des différentes méthodes de CND : ultrasons, radiographie, ressuage, magnétoscopie, courants de Foucault.
- Connaissances en métallurgie, matériaux composites et traitements thermiques.
- Lecture de plans, cotation fonctionnelle et interprétation des résultats d’inspection.
- Maîtrise des logiciels de reporting, suivi qualité et systèmes de traçabilité.
- Bonne compréhension des réglementations et référentiels sectoriels (EN 4179, ISO 9712, ASME, RCC-M).
- Bon niveau d’anglais technique (documentation internationale).
- Rigueur, précision et sens des responsabilités.
- Capacité d’analyse et de décision rapide en cas de non-conformité.
- Esprit d’équipe et pédagogie pour accompagner les techniciens.
- Curiosité scientifique et intérêt pour les technologies d’inspection avancées.
Formation et parcours
Le poste d’ingénieur CND est accessible à partir d’un Bac +5 en génie mécanique, matériaux, procédés industriels ou inspection. Les formations recommandées :
- Écoles d’ingénieurs : INSA, ENSAM, Polytech, IMT, UTC, Arts et Métiers.
- Masters universitaires en génie des matériaux, contrôle industriel ou qualité des structures.
- Certifications COFREND niveau 2 ou 3 selon la méthode (COFREND).
Une expérience dans le contrôle, la métallurgie ou la maintenance est souvent un prérequis. Les formations de l’ONISEP ou de l’Apec présentent de nombreux parcours adaptés.
Secteurs et employeurs
L’ingénieur méthodes CND évolue dans des secteurs exigeants où la fiabilité structurelle est critique :
- Aéronautique et spatial : inspection de pièces moteur, structures, composites (secteur Aéronautique).
- Nucléaire et énergie : contrôles d’équipements sous pression, tuyauteries, générateurs (Nucléaire / Énergie).
- Métallurgie et sidérurgie : contrôle des pièces forgées, soudées, moulées (Métallurgie).
- Pétrochimie et oil & gas : inspection de pipelines et structures offshore.
- Transport ferroviaire et naval : maintenance préventive et diagnostic des structures mécaniques.
Ces environnements imposent des certifications et un respect strict des protocoles de sécurité.
Évolution et perspectives
Après plusieurs années d’expérience, l’ingénieur CND peut évoluer vers :
- Responsable méthodes ou responsable qualité inspection.
- Chef de projet contrôle industriel.
- Expert technique CND (niveau 3 COFREND).
- Auditeur ou consultant en contrôle et conformité industrielle.
Il peut aussi se spécialiser dans la recherche et le développement de nouvelles méthodes (contrôle par ondes guidées, intelligence artificielle appliquée à l’analyse CND).
Rémunération
Selon le secteur et l’expérience :
- Débutant : 38 000 € à 45 000 € bruts/an.
- Confirmé : 50 000 € à 65 000 €.
- Senior ou responsable méthodes : 70 000 € à 85 000 € et plus.
Les postes liés au nucléaire et à l’aéronautique offrent généralement les meilleures perspectives salariales.
Pourquoi recruter un ingénieur méthodes CND avec Cover RH
Cover RH accompagne les acteurs des industries critiques dans leurs recrutements d’ingénieurs et experts CND. Nos consultants comprennent les contraintes réglementaires et techniques des secteurs à fort enjeu sécurité : nucléaire, aéronautique, énergie, métallurgie.
Nous identifions des candidats certifiés COFREND, expérimentés et capables d’encadrer ou d’optimiser les procédés d’inspection. Grâce à notre approche directe, nous garantissons un haut niveau de technicité et d’adéquation entre vos exigences et les profils proposés.
En résumé
L’ingénieur méthodes CND est un expert de la fiabilité industrielle. Sa mission : garantir la sécurité, la qualité et la conformité des produits tout en optimisant les procédés de contrôle. Avec Cover RH, les entreprises sécurisent leurs recrutements sur ces postes stratégiques, essentiels à la performance et à la sûreté de leurs installations.